Ce cas est celui d‘une femme âgée de 68 ans qui s‘est présentée à mon cabinet pour un examen complet. On a constaté que des implants avaient été insérés sous ses bridges sur les côtés droit et gauche du maxillaire. La tomographie volumique numérisée nous a permis d‘établir très clairement que les implants existants ne fonctionnaient pas avec les bridges, une bien mauvaise surprise pour la patiente. Plus important encore, la photo a nettement révélé que le bridge en haut à droite n‘était plus fermement ancré et que celui de gauche commençait à perdre son support prothétique. La patiente a accepté un traite- ment immédiat du bridge supérieur droit déjà défectueux.
L‘image obtenue par cone beam a joué un rôle capital dans la prise de décision et quant à la façon dont le devais traiter la patiente. Le principal défi dans ce cas précis consistait à tenter d‘utiliser l‘implant existant, qui ne fonctionnait plus depuis la première insertion voilà plus de 10 ans. Il nous a tout d‘abord fallu déterminer le type et la taille de l‘implant en question et le moyen d‘y accéder. Grâce à l‘imagerie nette et aux fonctionnalités de mesure du logiciel PreXion 3D Viewer, j‘ai pu réaliser l‘opération sereinement et avec une grande précision. Nous avons retiré le bridge et les dents concernées, procédé à une élévation du plancher du sinus,, posé deux implants supplémentaires dans les zones adjacentes et nous avons ainsi pu totalement reconstituer la zone maxillaire droite avec des prothèses implantées.
Un patient de 65 ans s‘est présenté avec une dent douloureuse dans la partie gauche du maxillaire. Il s‘est rendu au cabinet avec une image 2D Panoramique. Au départ, il s’est montré réticent à l’idée de subir un examen radiographique complémentaire. Je lui ai toutefois proposé un examen cone beam en lui expliquant la faible dose d‘un tel outils par rapport à un scanner.
Il a accepté, ce qui nous a permis de mettre en évidence la cause de ses douleurs à partir des images détaillées et précises : Une radio-clartée élevée était visible autour des trois racines de la dent n° 14. La dent était totalement mobile et il n’en a pas fallu plus pour convaincre le patient de l’urgence de l’extraction préconisée. Quand j‘ai analysé le reste du volume acquis, j‘ai repéré en bas à droite un autre abcès associé à la dent n° 30, que mon confrère n‘avait sure- ment pas pu voir sur la radiographie 2D.
Pour finir, nous avons demandé au patient s‘il avait déjà entendu parler de parodontite. Le patient a confi é n’en rien savoir et ne pensait pas non plus souffrir d’une parodontite. A partir des images, nous avons pu lui expliquer pédagogiquement les processus pathologiques parodontaux et discuter avec lui de la suite de son traitement. Je suis convaincu que sans les images 3D, jamais je n’aurais persuadé le patient non seulement de l’urgence d‘extraire de la dent d’origine, mais également de la nécessité d’un traitement d’une parodontite.